« J’écris pour éveiller, pour soutenir et pour allumer des lumières. »Lady UNA

Déjà en tant qu’ambassadrice du livre, j’ai conscience que la tâche sera des plus ardues. Le livre n’a pas perdu sa place dans notre société pour rien. Beaucoup de mentalités ont changé. La jeunesse lit. Ah ça je vous assure qu’elle lit. Mais elle est découragée par ceux qui lui disent qu’elle ne lit pas les bons livres. Il n’y a pas de mauvais livres ! Et ce n’est pas parce qu’un livre a été au programme ou que son auteur a siégé à l’académie française qu’il est meilleur qu’un autre. Je veux commencer par prouver qu’il y a assez de types de lectures pour tous les différents types de personnes qui existent. Il faut que chacun puisse acquérir sa “liberté de lire “.

« Presqu’une vie » de Carmen Toudonou

Qu’est-ce que nourrir son âme si l’on ne fait du livre son meilleur ami, et si l’on ne fait de la lecture son éternel passe-temps !? Comment grandir intellectuellement, sans se livrer à la conquête du savoir pour jouir d’un minimum de saveur livresque et ainsi acquérir une culture riche en diversité !? Et, combien importante devient... Lire la Suite →

[Article invité] « Mes étoiles noires : de Lucy à Obama » Lilian Thuram

"J’ai fait des découvertes époustouflantes comme de savoir qu’Esope – dont s’est inspiré Jean de la Fontaine pour ses Fables – est un Noir, de même que Alexandre Pouchkine, le plus grand poète russe !

J’ai été heureux de lire que le  premier homme au pôle nord est en réalité un noir du nom de Mathew Henson. Content aussi de découvrir que longtemps avant Obama, un noir s’est présenté à la présidentielle américaine : Frederick Douglass.

Un chapitre est consacré aux scientifiques, inventeurs et chercheurs. La liste n’est évidemment pas exhaustive. Mais vous serez  vraiment impressionnés de voir que des objets du quotidien sont en fait des inventions de Noirs.

Dans la catégorie des objets à usage domestiques, citons le réfrigérateur  de John Stenard en 1891 et le système d’ouverture et de fermeture des ascenseurs d’Alexander Miles, en 1881."

« Panique à Bamako » de Gérard de Villiers, un roman qui vous fait aimer la lecture

Il m’aura fallu un peu moins de vingt-quatre heures pour achever ce roman, le dernier que j’avais encore à ma portée. Il sera sans doute le premier livre qui m’aura fait voyager dans ce pays d’Afrique de l’Ouest qu’est le Mali. Et oui, lire c’est voyager. L’histoire de ses personnages continue d’avoir cours et leurs échos se répètent encore aujourd’hui. Entre les lignes de « Panique à Bamako », on voit se matérialiser un mal qui incarne la mort dans l’âme, un fléau qui sévit depuis des décennies, une calamité qui perdure malgré l’acharnement des gouvernements du monde pour l’éradiquer, une catastrophe humaine connue sous le nom de « terrorisme »...

‘’ Tu t’appelleras Tanga ‘’ de Calixthe Beyala

Tel un cheval se laisse dorloter par son maître, je me suis vu conquis par cette œuvre littéraire, que dis-je, j’ai été bercé, au long de la lecture, de la musique tantôt douce tantôt tumultueuse des mots qui ont peint les pages de ce livre. C’est l’histoire d’une jeune femme condamnée par la société traditionnelle africaine à ne pas avoir de rêves, à ne pas vivre comme elle l’entend, à ne jamais dire non. Mais à se soumettre. A se résigner face aux décisions du vieux son père et de la vieille sa mère. Elle était venue au monde non pour vivre sa vie, mais vivre celle que ses parents lui ont prédestinée. Son avis ne compte point. Elle devait accepter tout ce qu’on lui imposait et se le tenir pour dit !

« Le gong a bégayé » de Appolinaire Agbazahou, le choc entre tradition et modernité !

J'ai souvent éprouvé une sainte passion pour les pièces théâtrales, en l'occurrence celles de Molière et de ses pairs. Mon bel amour pour la lecture de ces pièces était tel que j'en mémorisais volontiers des scènes entières et les représentais pour mon bon vouloir et pour qui veut voir. J'aimais la plaisante manière de parler des personnages, leurs séduisantes répliques, et le style très particulier de l'auteur à faire passer son message et à déclencher des sentiments voulus chez le lecteur. C'est dans cette quête de lire des œuvres qui ragaillardiront mon âme, que je suis tombé sur "Le gong a bégayé", une pièce qui met en évidence le combat de tous les siècles, le combat entre tradition et modernité !...

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