En prélude au 74ème anniversaire de la journée des Nations Unies au Bénin, un petit déjeuner de presse a été initié hier, mardi, à Cotonou avec l’ensemble des chefs d’agences onusiennes et les hommes des médias sur la réforme du système de développement des nations Unies pour accompagner la mise en œuvre de l’Agenda 2030 en lien avec le droit des enfants au Bénin.
Cette rencontre modérée par Serge AYAKA a permis aux uns et autres de s’imprégner des actions que mènent les différentes agences pour atteindre les ODD et mieux, pour améliorer le quotidien des populations du Bénin en synergie avec le gouvernement béninois. Entre autres, le Docteur Siaka Coulibaly a rappelé dans ses propos liminaires que chaque 24 octobre depuis 1945, les Nations Unies sont en fête durant cette journée annuellement célébrée et qui sert de cadre pour porter des messages poignants au monde et pour mieux expliquer les missions que l’ONU s’investit à réussir chaque jour.
Cette année, cette journée sera célébrée par l’équipe pays des Nation Unies à travers des réflexions sur deux événements majeurs à savoir : le trentième anniversaire de la convention internationale relative aux droits de l’enfant et du 25e anniversaire de la conférence internationale sur la population #ICPD25. Les discussions d’hier matin ont donc été d’une part nourries sur ces deux sujets développés le premier par le représentant résident d’UNICEF Bénin, le Docteur CLAUDES KAMENGA qui a annoncé les événements qui se font déjà dans ce cadre et ceux à venir de manière imminente et sous peu.
Ne vous étonnez pas par exemple de voir très prochainement notre très célèbre étoile rouge prendre la couleur bleue pendant trois jours pour montrer combien le Bénin est engagé #PourUnMondePlusJuste pour chaque enfant.
Madame Barbara Laurenceau, représentante résidente de l’UNFPA Bénin, a quant à elle édifié les uns et les autres sur son engagement aux côtés des jeunes pour qu’ils soient bien représentés à Naïrobi en novembre prochain où la conférence mondiale sur la population aura lieu. Aussi, a-t-elle bien fait de mettre l’accent sur les actions de l’UNFPA pour garantir la mise en valeur de la jeune fille et la défense des intérêts des adolescents et jeunes. « L’enfant doit naître seulement quand il est désiré. Plus d’actions doivent être engagées afin de lutter contre l’abandon précoce de l’école par les jeunes filles à cause du problème des grossesses non désirées. » a-t-elle laissé entendre.
Depuis le 11 octobre par exemple, une consultation nationale est lancée pour recueillir les avis de toutes les filles et jeunes femmes du Bénin sur #CeQueFatiVeut. Fati, c’est cette sœur qu’on a, c’est cousine qu’on a, cette enfant que nous avons ou cette amie dont nous voulons TOUS entendre les besoins pour savoir comment améliorer son quotidien, sa vie. Un formulaire est même créé à cet effet pour donner la voix à toute la gent féminine du Bénin. Les hommes aussi sont appelés à le remplir pour peu qu’ils nourrissent de bonnes intentions à l’endroit des filles.
Chaque chef d’agence, de l’OMS à l’UPU en passant par ONU SIDA, la FAO et le PNUD, a pu lever un coin de voile sur les défis auxquels ils sont confrontés dans leur mission au Bénin et comment chacun s’engage à atteindre les ODD sans perdre de vue la nécessité d’assurer à l’enfant et à la fille une meilleure protection. Avec le PNUD par exemple, chaque homme et femme des médias apprenaient les indicateurs multidimensionnels des progrès de la lutte contre la pauvreté et des actions que mène l’organisation pour produire des impacts de grande envergure. La FAO quant à elle contribue au renforcement de la capacité de production en mettant à la disposition des femmes des intrants agricoles et des équipements de transformation agro-alimentaire. Un rôle majeur qui permettra à la femme d’assurer une sécurité alimentaire de qualité pour son ménage.
En parlant entre autres de protection, c’est bien le cas de rappeler que Unicef Bénin entend relever de grands défis majeurs pour assurer à tous les enfants une vie meilleure :
- Combattre la faible application des textes qui protègent l’enfant au Bénin (le Code de l’enfant et autres textes semblables)
- Lutter contre l’extrême pauvreté et la précarité des ménages
- Améliorer les prestations des services sociaux pour lutter contre la malnutrition des enfants de – 5
- Combattre les violences faites aux enfants, nommément le mariage des enfants, la traite des enfants et l’exploitation économique dont ils sont victimes.
Ce fût une matinée avec des échanges instructifs qui vont permettre aux hommes des médias de mieux communiquer sur les événements à venir et de mieux s’imprégner des actions et des réformes du Système des Nations Unies.
Emmanuel GANSE
Le Citoyen Littéraire 
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